Katchatz interroge la notion de conformisme. Et qui mieux que le chat peut représenter cet ambigu mélange de liberté et de domestication ? C’est chez Balzac que Pascal Pointet a trouvé matière pour réfléchir à la question si actuelle de notre libre arbitre dans une volonté de société commune.

Inspirée de la nouvelle de Balzac "Peines de cœur d’une chatte anglaise", Katchatz transmet la bigarrure, l’envie et la joie d’agir de manière authentique. Elle met en scène des personnes qui se transforment en chats, pour ne pas devenir des moutons. Le chat fait ce qu’il veut et non ce que l’on veut. En cela, il est une projection de notre désir d’authenticité. Pascal Pointet ne s’oppose pas à l’idée d’adaptation à la vie collective. Mais sous la lumière du conformisme, la vie lui semble un peu fade, terne, ennuyeuse. La Cie jurassienne Lacsap est spécialisée dans le théâtre corporel. Elle travaille autant en français qu’en allemand.

Coproduction