Le hasard a conduit Stephan Eicher devant le Théâtre de Carouge. 
Il a éprouvé le désir d’y entrer et de faire connaissance avec celles et ceux qui y travaillent. La porte était ouverte, les gens qu’il a rencontrés lui ont proposé d’y déposer ses bagages, ses chansons, les paroles de ses amis Philippe Djian et Martin Suter, son premier synthé acheté en 1980, une boîte à rythmes poussiéreuse, une MPC… Le plus simplement du monde, un rêve de spectacle a émergé. Un seul en scène explorant cette relation unique entre un artiste et son public, intime et multiple, au gré de quelques chansons, de récits glanés au fil des routes arpentées, des fragments de vie, avec les hauts et les bas, sans regrets ni remords, avec humour et profondeur.